Espèce rare - Paco, Mani Deïz

Oubliez-le l’arc en ciel, la vie n’est pas si rose

Ouvrez les yeux, y’a l’cancer, la tise et la cirrhose

La psychose, la ruse, le vice, l’avarice

Et la jet set s’amuse loin d’ma triste analyse

Ça pique v’là la mouise, j’ai croqué l’ciment

Va dire au président que j’veux sa p’tite place assise

Sa flicaille raciste, ces juges et ces lois

Va habiter l'9−3, tu seras vite fataliste

L’ami ça m’attriste, je suis loin d'être fou d’joie

Va donc dire à c’bourgeois qu’il agrippe sa valise

Ça rime pas, ça glisse, c’est plus fort que moi

C’est ce que je ressens, ce que je vois, c’est d’la psychanalyse

La weed canalise comme la prose de mes textes

J’te cause de détresse, c’est pas dit que j’dramatise

J’rapplique, ça balise, étudie la finesse

C’est du rythme Mani Deïz, j’la kick à ma guise

Ici bas c’est tristesse, amertume, désespoir

On a perdu l’sourire, la joie n’est qu’une espèce rare

C’est plus qu’un souvenir gars, chaque jour une guerre s’déclare

Aux 4 coins du monde et comme dans ma rue l’respect s’barre

Ici bas c’est tristesse, amertume, désespoir

On a perdu l’sourire, la joie n’est qu’une espèce rare

C’est plus qu’un souvenir gars, chaque jour une guerre s’déclare

Aux 4 coins du monde et comme dans ma rue l’respect s’barre

Oubliez-le l’arc en ciel, la vie n’est pas si rose

Ouvrez les yeux, y’a l’cancer, la tise et la cirrhose

C’est la «C», c’est les seringues, les parpaings du bloc

J’vois la détresse esquinter les 4 coins du globe

Le chant malsain du coq, c’est loin d'être l’extase

Y’a toujours les mêmes blases dans le calepin du proc'

Sans talbin tu morfles, chaque jour je m’inquiète

L’herbe est toujours moins verte dans le jardin du pauvre

C’est la fin du stock, on y laissera l’dos

Je tire seul mon fardeau, non je n’ai pas besoin que tu l’portes

T’es pas bien, tu t’drogues, tu vas mal finir

Tu nages en plein délire vu les machins qu’tu gobes

Deux-trois joints, une prod, ce soir on va boire

Pour tous les frères au schtar qui pachavent l’un sur l’autre

J’te lâche un truc propre, écoute-le quand même

J’découpe, je t’emmerde j’sais qu’ce rap t’insupporte

Ici bas c’est tristesse, amertume, désespoir

On a perdu l’sourire, la joie n’est qu’une espèce rare

C’est plus qu’un souvenir gars, chaque jour une guerre s’déclare

Aux 4 coins du monde et comme dans ma rue l’respect s’barre

Ici bas c’est tristesse, amertume, désespoir

On a perdu l’sourire, la joie n’est qu’une espèce rare

C’est plus qu’un souvenir gars, chaque jour une guerre s’déclare

Aux 4 coins du monde et comme dans ma rue l’respect s’barre