Korydwen et le rouge de Kenholl - Tri Yann

Korydwen et le rouge de Kenholl - Tri Yann

Альбом
Belle et rebelle
Год
2020
Язык
`Franču`
Длительность
401560

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Korydwen et le rouge de Kenholl

Tri Yann

Korydwen, Korydwen, pourquoi t’en être allée au premier jour de mai de ta

quinzième année,

Fillette païenne, couronnée d'épis de blé.

à la fraîche fontaine,

dans le bois aux sorbiers?

De s’en venir de Vannes trois hommes, trois cavaliers, au Pardon de Sainte Anne

s’en allant chevaucher,

De Sainte Anne près de Nantes, sur un rocher dressé.

Et Korydwen d’entendre les

cloches sonner.

Le premier des cavaliers, de pierreries couronné.

cheval blanc comme est blanc

le marbre de Carrare en été.

A Sainte Anne, belle païenne je t’y mènerai.

Viens donc, viens donc en selle,

mais il n’eut achevé

Que sa peau tombe en lanières sur son corps tout desséché et qu’en gargouille

de pierre soudain se trouve changé

Et ses bras en poussière comme tombent ses deux pieds, et de ses cendres

cendres grises, la fontaine est brouillée.

Plongeant l'épée dans l’Eve, le second des cavaliers rendit claire la source et

plus fraîche d’emblée.

D’une tortue la tête ornait son casque d’acier, ses écailles recouvraient sa

cuirasse cirée.

— Qui es-tu, dit Korydwen?

— Bathalan le guerrier!

Je suis le fils de la vague et de l’océan suis né.

Mais l’océan ne fait naître que sirène ou bien que sorcier.

Au Pardon de Sainte

Anne jamais ne te suivrai!

De la fraîche fontaine au troisième des cavaliers, Korydwen dans sa bouche de

l'ève claire a versé.

— Tu es jeune et tes yeux sont de jade émaillé, de quel pays viens-tu sur ta

pourpre haquenée?

— D'où je viens sept moulins tournent dans les vents salés qui font ma barbe

rose comme rose du rosier.

On me nomme le Rouge à Kenholl où je suis né.

Au Pardon de Sainte Anne,

je m’en viens pour te mener!

Et de bondir tous les deux dessus la pourpre haquenée.

Sonnaient sonnaient

sonnaient les cloches par devers Nantes au clocher.

De chevaucher trois jours et deux nuits sans s’arrêter, sans boire et sans

manger, de collines en vallées.

Mais Korydwen s'étonne à la troisième soirée.

-Je n’entends plus qu'à peine les

cloches sonner.

— Ce n’est rien, dit Le Rouge, le vent a dû tourner.

Viens.

païenne,

sur ma couche de paille de blé…

Et ils repartent au matin dessus la folle haquenée et ils traversent des forêts

de bois de cerfs dressés,

Et plus vertes que sont les algues et que d’Irlande les prés, sans boire et

sans manger, trois jours deux nuits sans s’arrêter.

Mais!

Korydwen s'étonne à la sixième soirée.-Je n’entends plus les cloches du

Pardon sonner!

-Tu te trompes Korydwen, tu te trompes ma bien-aimée;

c’est le vent qui est

tombé.

Il est tard, allons nous coucher.

Korydwen s'éveille à la septième rosée, elle est seule sur la couche de paille

de blé,

A la place du Rouge elle découvre à son côté des serpents et un miroir brisé.

Et Korydwen d’y plonger son regard pour le croiser, mais le visage qui lui fait

face de la faire sursauter,

C’est celui d’une vieille femme d’au moins cent et dix années dont les serpents

dévorent les pauvres seins déchirés.

Et Korydwen de voir son maigre sang couler, et la terre de boire et sa mort

arriver.

Et de son ventre froid soudain s’envole un épervier qui plonge dans la Loire,

en saumon enchanté.

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