Conte De Fée - Oxmo Puccino, The Jazzbastards, Oxmo Puccino And The Jazzbastards

Ce soir Billie ne chantera pas

Désolé pour vous, ça ne l’enchante pas

Cupidon a tiré, puisses-tu être robuste

Love, tu tombes même avec des gros muscles

Partie sans crier gare et maintenant

Voilà qu’on entend parler d’enlèvement

Mais nous savons que Dieu ne peut laisser Billie disparaitre

Parait-il, lorsqu’elle chante la pluie s’arrête

On cherche celle qui n’a pas disparu

Cachée dans un café sous une perruque

Le videur l’a reconnue, la laisse tranquille

La belle est loin, pensive

Billie fait son film, elle vit son conte de fée

Tu veux vivre le conte de fée

Tu voulais vibrer

Je vais vous livrer un petit secret

C'était la fin de sa tournée au Japon

Elle l’a vu comme un chaton paumé dans ce cinq étoiles

Il l’a toucha d’un regard ignorant qu’elle était star

Il lui sort son char:

«Mademoiselle vous m’avez déclenché

J’viens du Val de Marne, mon cœur vient de se pencher

Aimez-vous les tulipes, car je ne danse pas

Rendez-vous ce jeudi 30, je serai dans ce bar»

Lui fit croire qu’il taffait dans les cosmétiques

Tito pensait séduire une traductrice

Frustrés, tellement ils se charmèrent

La prochaine nuit sera plus que charnelle

Pour vivre un conte de fée, il s’y fait tard

Mais tout peut arriver, même au Lipopette Bar

C’est le conte de fée

Tu veux vivre le conte de fée

Tu voulais vibrer

Je vais vous livrer un petit secret

Ce soir, Billie ne chantera pas

Il y a des souvenirs qu’on oublie pas comme ça

Une poupée qui attend devant l’orphelinat

Tous convaincus que l’histoire finit mal

Très vite, l’air est inquiétant

Bris de verre, peur en dilettante

Yuri s'échappe, arrive une odeur d'écharpe

Suivi d’une voix charmante:

«Mademoiselle, vous m’avez déclenché

Amoureux, mon cœur est tombé

Il s’est trop penché sur vous»

Tito se tenait là, debout

Une écharpe en soie blanche autour du cou

Billie, l’estomac noué

Bouche bée, ça, on l’a tous fait

En vivant son conte de fée

Je vais vous livrer un petit secret:

La vie devient ce qu’on en fait