Post Scriptum - Kery James

Post Scriptum - Kery James

Альбом
Dernier MC
Год
2012
Язык
`Franču`
Длительность
373900

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Dziesmas vārdi " Post Scriptum "

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Post Scriptum

Kery James

J’voulais que tout soit clair avant que le couvercle ne se referme

Une dernière fois, déranger l’oligarchie, les ministères

Cracher la vérité amère, de la part de la classe ouvrière

Passer mes nerfs… À travers quelques vers

Changer les choses, c'était le but c’est c’que j’ai cru

Je suis venu, j’ai vu, j’ai fait ce que j’ai pu, je te le jure

J’ai été jusqu'à parler de moi, moi qui d’ordinaire préfère me taire

Muet comme un voyou devant l’commissaire

J’ai essayé d'être juste, peu importe s’ils me croient

J’ai essuyé des insultes, et mes yeux quelques fois

Quel qu’en soit le prix à payer, j’paierai

J’préfère mille fois crever debout que vivre à genoux, c’est vrai

J’ai dû ravaler ma fierté, tenté par des vieux démons

En faisant semblant de sourire pour ressembler à tout l’monde

J’ai même mis d’côté la honte, pris sur moi souvent

Afin de mettre des mots sur mes dégoûts, mes tourments

Mis à poil en parlant d’moi, un peu il fallait qu’ils le sachent

Ce qui se cache derrière le masque, mon côté face ténébreux

Un côté sage qui semble n'être une mascarade fragile

Parce que, comme Anakin, j’ai la colère facile

Je suis pire que c’qu’ils imaginent, parfois la violence me fascine

Bipolaire, mon profil, mon passé, rend mon présent d’argile

J’espérais faire de la musique un moyen d’nous libérer

Que ma lutte soit autre chose qu’une défaite anticipée

Anti-injustice, j’ai essayé de résister

J’ai eu beau semer d’la paix, j’n’ai récolté que des procès

Donné tout c’que j’pouvais: d’la sueur, du sang et des larmes

J’y ai laissé des années, des amis, isolé, désarmé

Pour finalement quoi?

La richesse?

La gloire?

Non même pas

Parfois chez moi c’est difficile les trente derniers jours du mois

J’ai tout fait, pour n’pas déclarer forfait

Le faible a cette facilité à critiquer ce que le fort fait

Échouer ou réussir, mais au moins tenter sa chance

Moi j’dis que plus l’combat est grand, plus la victoire est immense

Je prends des risques, mais qui le fera si j’me défile?

Je me sens vivre que si utile à mes semblables je le suis

Je me fiche bien qu’ils en rient, je m'écris, je résiste

Même sans profit, sans bénéfice, j’serai un bénévole lyriciste

Moi, pour que je cède, faudrait qu’je trépasse

Plante-moi dans le dos, si tu trouves encore de la place

Sous une bâche sont mes chances d'être suivi, c’est certain

Tant qu’y’aura moins de bon sens et d’courage, que d’crétins et de lâches

Et puisque rien ne nous attend à part le cimetière

J'écris chacune de mes rimes comme la dernière

Et s’ils pensent que j’frappe sans raison l’histoire m’en donnera elle

À bien observer leur vision: être libre, c’est choisir soi-même ses chaînes

Qu’un seul tienne et les autres suivront

Qu’un seul tienne, et les autres le tueront

On m’a dit: «L'union fait la force» mais qui fera l’union?

Dans c’pays où les moutons se comptent par millions

Où la morale et la raison ont déserté les lieux

Où les riches sont plus riches, et les pauvres plus nombreux

Je n’peux rien prendre, je vous laisse tout

T’inquiète: un jour, la roulette russe tourne

Qu’ils se rassurent: j’n’ai pas fini d’me battre

J’n'étais pas rappeur, mais un révolté qui fait du rap

J’ai tenté d'être brave, j’espère ne pas m'être pas trop perdu des fois

Désolé si j’déçois, mais parfois, j’ai du faire des choix

Mauvais ou bons, ça: no comment

Indifférent, je sais bien trop d’choses pour l'être

Y’en avait un avant moi, y’en avait un avant lui

Après moi, qui viendra?

Après moi, c’n’est pas fini

Enfin j’espère, car vu le QI de ces pseudo-leaders

J’ai des envies de Columbine toutes les demi-heures

Dis-leur, que l’abandon et moi font deux

Si l’futur est flou, c’est parce qu’on est au pied du mur

Bien sûr, je n’souris pas je grogne, ne me caresse pas je mords

Si les autres sont réveillés, c’est que je dors

C’est p’t-être la dernière fois qu’on m’entend, autant être franc

Je n’suis pas de ceux qui suivent, je préfère prendre les devants

Gardez vos distances, je garderai mon calme

Baisse d’un ton, et je baisserai mon arme

Je crois que tout est dit, ou presque

Je laisse, le silence faire le reste

P. S.: parmi les pauvres, enterrez-moi sans roses

En espérant qu’il pleuve, qu’on pleure au moins pour quelque chose

Comme toujours les plus faibles servent de proies

Rien ne m'étonne

Résignés, les autres ferment les yeux, sont borgnes

Pourquoi pour rêver, faut-il attendre que l’on dorme?

Les portes closes, j’avance avec une clé de sol

Toujours les plus faibles servent de proies

Rien ne m'étonne

Résignés, les autres ferment les yeux, sont borgnes

Pourquoi pour rêver, faut-il attendre que l’on dorme?

Les portes closes, j’avance avec une clé de sol

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