Dernière sommation - Davodka

Une vision monotone car vivre ici ouais c’est pas l’rêve

T’es dans d’beaux draps car Davodka c’est la patate qui peut coucher la relève

La poisse est au menu y a d’la haine à chaque table

Donc si tu sens qu’les balles arrivent

Faut prendre les devants comme le zen à Zlatan

La sèche au fond d’la gorge à cause de cette barette nocive

Toi qui jongle entre la vie et la mort arrête ton cirque

Bah ouais c’est la belle merde on vient gueuler pire qu’l’Abbé Pierre

La chance m’a foutu tellement d’vent

J’aurais mieux fait d’partir pour l’armée d’l’Air

Ca m’fout les nerfs mecs ça sert a rien qu’tu nies j’t’accuses

Tellement t’avales ta femme pourrait tomber enceinte en un cunnilingus

Arrête de t’la conte-ra quand tu viens voir ou est-ce qu’on traîne

Moi j’compte pas sortir des CD comme un cardiaque qui tape le Space Moutain

Sous les décombres ma ville réside alors normal on pète les plombs

Tu veux mon avis méfie toi fais fissa car la vie sans Visa veut te rendre des

comptes

Je décompte le temps que je vois que je perds, que ma voix ne dévoile car tout

l’monde veut plaire

Je dévale et débarque et déballe des phases qui défient cette France qui ferait

mieux de se taire

Dernière somation j’balance la sauce et mon flow te désarme

Davodka-K47 est lancé c’est normal que l’on frôle le désastre

J’aimerais fermer l’clapet des MC qui s’battent pour l’magot

Toute ces tapettes sont maladroites alors j’m’active pour qu’ils passent l’arme

à gauche

Vu qu’sur la haine j’en connais un rayon j’voudrais partir à l’ombre

J’vois des gens faire la manche et ça sans faire l’trajet d’Paris à Londres

Ce sale décor me fout l’blues il faut qu’j’taille quand j’aurais des ous-s

Faut que je bouge mais j’ai perdu la niaque à force d’me tourner les pouces

Vous rêvez tous à dire qu’le rap est de retour mais vous sortez qu’des bouses

Faut fermer les bouches de ceux qui font du son seulement pour draguer les zouz

J’ai beau chercher l’droit chemin c’est peine perdue, j’ai fait que des grands

détours

J’suis comme King Kong quand des gens veulent ma peau

Direct moi j’monte dans les tours

J’suis le genre de drogué qui s’sent pas bien loin d’sa passion

Si t’es en désaccord pour t’mettre au sol j’ai pas besoin d’diapason

J’suis venu tout embraser j’espère que t’as retenu la leçon

On est de la mauvaise graine qui t’baise tes enceintes en pleine période

d’ovulation

Et les souvenirs s’efface tout comme nos tag on réitère nos fresques

Car pour survivre faut qu’t’assures tes arrières comme Jennifer Lopez

Mon espoir est infime car y a plus rien d’magique t’as vu

Comme j’suis déjà bouffé par les verres

Moi comme cercueil j’crois qu’j’vais choisir un fût

— Pourquoi vous faites ça?

— Parce qu’il y a personne d’autre pour le faire, voilà pourquoi.

Tu peux m’croire si quelqu’un d’autre s’y coller j’le laisserais faire mais y

a personne alors on fait ce qui y a à faire

V’là Davodka-47 celui qui tire des bombes

Qui s’lève la gueule dans l’cirage mais jamais ne cire des pompes

Qui remplit le père Lachaise dès qu’il rapplique avec un 16

Et c’est normal que je ris jaune car j’suis aux pièces comme Bernadette

S’en sortir d’ses dettes sans petite séquelle

Après tant d’cuite j’m’enfuis d’cette merde

La nuit ma ville en ruine s’ennuie

Ensuite dans c’vide j’enquille 7 verres

Petit t’as compris tu joues les forts mais t’es minus

Avec ton zen tu tapes des lignes mais tu t’approches du terminus

Ce que je vois dans le miroir c’est l’reflet d’ma journée

Davodka c’est la performance qui te fait t’agenouiller

Est nécessaire que j’assassine dans son sommeil la SACEM

'faut que ça sorte c’est mon seum et qui t’assome et là ça saigne

Ca me passionne j’ai pas d’patience mets donc la tête dans la bassine

Fais moi pas signe si ton style est synonyme de ta bassesse

Dès la première écoute tu flippes tu baisses les bras

T’as le coup d’foudre d’un zoophile à la SPA

Tu rêves d’euthanasie car tu viens d’tomber dans l’asile

J’ai pas l’talent d’un écrivain mais bien la prose qui prend racine

— T'as été très bon tout à l’heure

— Merci