La centième nuit - Anne Sylvestre

La centième nuit - Anne Sylvestre

Год
2011
Язык
`Franču`
Длительность
282970

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Dziesmas vārdi " La centième nuit "

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La centième nuit

Anne Sylvestre

C'était un p’tit chanteur des rues

Dont le modèle a disparu

Aimable et pas trop mal fichu

De sa personne

Son accordéon en sautoir

Il faisait valser les trottoirs

D’une musique sans histoire

Celle qu’on fredonne

Un soir que dans les beaux quartiers

Il essayait d’apitoyer

Une rombière entortillée

Dans ses fourrures

Il vit sortir de l’autobus

Une splendeur, une Vénus

Un canon, une super-plus

La beauté pure

Ah !

J’en crois pas mes yeux

Ah !

Cadeau du bon Dieu

Ah !

J' vais jouer mon vieux

L’hymne à l’amour en fa dièse

Faut qu' ça lui plaise !

Oubliant là sa clientèle

Il la suivit mais la gazelle

Fit tricoter les jambes qu’elle

Avait superbes

Et sans entendre sa chanson

Quand il l’aborda sans façon

Elle l’assassina de son

Regard acerbe

Elle remarqua dans un éclair

Qu' s’il avait la chanson, c’est clair

En revanche, il n’avait pas l’air

L’air à la mode

Et le laissa planté tout con

Au pied d’une de ces maisons

Où on se casse le nez si on

N’a pas le code

Ah !

Me laissez pas là

Ah !

J’en perdrai mon la

Ah !

J' vais vous jouer la

Reine de la Nuit en fa dièse

Faut qu' ça vous plaise !

Incapable de faire un pas

Devant son immeuble, il campa

Jonglant avec les «sûrement pas»

Et les «peut-être»

La demoiselle aux jolis yeux

Ça la chatouillait bien un peu

D’imaginer cet amoureux

Sous ses fenêtres

Voyant comme il s’enracinait

Elle lui fit passer un billet

«Si vous voulez m’attendre, c’est

Votre problème

Mais venez donc pendant cent nuits

Alors je verrai si je puis

Vous ouvrir mon cœur et mon lit

À la centième"

Ah !

Délices futurs

Ah !

Divine aventure

Ah !

J' vais jouer, c’est sûr

L’Hymne à la Joie en fa dièse

Faut qu' ça vous plaise !

Et pendant ce printemps pourri

Sans même se mettre à l’abri

Il est venu tout attendri

Monter la garde

Tandis qu’il se gèle les os

Imaginez l’autre, là-haut

Bien à son aise, bien au chaud

Qui le regarde

Disant «Je le croyais plus gai !

Qu’espère-t-il?

Au fond c’est vrai

Qu’il est bien maigre et qu’il faudrait

Qu’il se remplume

Il pourrait bien mourir ici

Mais pas avant qu’il n’ait écrit

Sur mon âme une bien jolie

Chanson posthume"

Ah !

Si j’ai bien compris

Ah !

J' suis un pur esprit

Ah !

J' vais jouer pardi

Un requiem en fa dièse

Pour qu' ça vous plaise !

Les jours passèrent cependant

Dizaine après dizaine et quand

On approcha l'événement

La récompense

La belle se prit à rêver

Eut presque envie d’anticiper

Et lui trouva des qualités

De la prestance

Quand elle aperçut dans le noir

Du quatre-vingt-dix-neuvième soir

Son amoureux rempli d’espoir

Elle fut en transes

Mais le centième, il ne vint pas

Ne me demandez pas pourquoi

Je garderai par devers moi

Ce que j’en pense

Ah !

Ça me tente plus

Ah !

J' vous ai assez vue

Ah !

Vous pouvez là-d'ssus

Vous faire jouer en fa dièse

La Marseillaise !

Ah !

Ça me tente plus

Ah !

J' vous ai assez vue

Ah !

Vous l’aurez voulu

Je m’en vais dormir à l’aise

En fa dièse

Majeur !

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